LES 3 CLÉS FACE À UN PATIENT AGRESSIF (N°2)


Nous avons vu dans l’article précédent que le meilleur moyen de gérer les animaux agressifs, c’est d’anticiper pour… qu’ils ne soient pas agressifs!

C’est en effet la situation idéale, et l’objectif que l’on doit se fixer.

Malheureusement, ce n’est pas toujours possible.

On est parfois surpris par la réaction de l’animal, qu’on ne connaissait pas ou qui n’avait jamais montré ce type de comportement. Il arrive aussi qu’on n’ait pas vraiment le choix, et qu’il faille absolument faire ce soin à l’animal, même si on sait qu’il va avoir du mal à le tolérer.

On s’expose alors à ce qu’il nous agresse. Et quand ça arrive, voici la clé numéro 2 pour gérer au mieux cette situation.


RESTER CALME :

Il est courant de réagir nous aussi fortement face à un animal qui nous agresse.

En effet, face à ce danger, il est bien normal de ressentir nous aussi une monté d’adrénaline, voire de la peur. C’est cette peur qui nous permet de réagir et ainsi de nous protéger bien souvent. Il n’y a donc aucune honte à avoir.

Malheureusement, on a tous déjà eu ce propriétaire de chat hystérique qui annonce « ah non, je ne veux pas passer avec le Dr. X, il a peur des chats ! », après qu’on ait sauvé nos mains en les retirant rapidement lors de la dernière attaque…
Et bien tant pis ! Oui j’ai peur, si ça peut me permettre de conserver l’usage de mes mains, et tous les avantages qui vont avec.
Et de toute façon, le sursaut de retrait est le plus souvent un réflexe, et donc incontrôlable… Et parce qu’on est des êtres sensibles nous aussi, chaque mauvaise expérience laisse une appréhension, aggravant un peu plus encore nos émotions et nos réactions face à des animaux peu coopératifs.

De plus, subir ce genre d’attaque alors que l’on essaie d’aider l’animal peut parfois être difficile à gérer pour le soignant. Notre égo en prend un coup, on trouve ça injuste… Et on se retrouve en colère contre cet animal, oubliant au passage qu’il a réagi par peur, et parfois même contre son propriétaire, qui aurait dû l’éduquer mieux que ça…

Alors il peut être tentant de punir l’animal, en criant, voire en le menaçant physiquement, en le maintenant fermement ou en le frappant par exemple. Ceci aura plusieurs effets :

Et une fois qu’on en est là, c’est bien beau, mais comment on finit de faire ce qu’on avait à faire sur l’animal?

C’est ce que l’on verra dans le prochain article… 🙂


Propulsé par WordPress.com.

En savoir plus sur PawLoVet

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading